La diplomatie algérienne se couche devant l’Arabie saoudite au Caire

La très mauvaise situation politique interne influence de façon directe la politique extérieure de notre pays dirigée par un homme malade incapable de défendre nos positions traditionnelles et les principes de non alignement.

L’Algérie de Bouteflika est devenue une girouette en matière de politique étrangère, elle tourne selon l’orientation du vent, que celui-ci vienne de Russie, de Moscou, de Chine ou d’ailleurs. On ne peut qualifier le comportement de la diplomatie algérienne que par ce mot de suivisme qui caractérise les pays faibles, les pays qui n’ont aucune souveraineté pour décider de leur politique et pour définir leurs objectifs stratégiques.

Au Caire où s’est tenue, dans un esprit de guerre aux voisins, une réunion de la Ligue arabe, instrument inspiré par Anthony Eden, la diplomatie algérienne  s’est couchée devant l’agressivité de l’Arabie Saoudite qui massacre la population yéménite.

Les attaques récentes du Premier ministre algérien envers le Qatar, souffre-douleur de Riyad dans la région, qu’il accuse d’avoir dépensé des milliards de dollars pour déstabiliser certains pays par le terrorisme, sont clairement alignées sur les accusations de l’Arabie Saoudite contre Doha. Il est temps que tout cela change, que notre pays retrouve sa source et son authenticité.

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