La presse française et l’assassinat par l’armée israélienne de journalistes à Gaza

RSF

Tayyip Erdogan est mis au pilori dès qu’un journaliste turc ou étranger est, pour un prétexte ou un autre, arrêté ou inquiété. Une campagne de presse est immédiatement lancée pour dénoncer et accuser les autorités politiques turques.

Des journalistes ont été tués à Gaza hier sans que ne s’élève aucune protestation de la presse française.

Fort heureusement, Reporters sans frontières sauve l’honneur en saisissant la Cour pénale internationale sur la base de l’application de l’article 15 qui donne à la procureure, Madame Fatou Bensouda, la possibilité « d’ouvrir une enquête de sa propre initiative au vu de renseignements concernant des crimes relevant de la compétence de la Cour. »

Tout le monde convient que les crimes commis par l’armée israélienne depuis le 30 mars dernier contre des journalistes et des civils palestiniens dont des enfants, relèvent du crime de guerre tel que défini par l’article 8 du Statut de Rome.

La Cour pénale internationale dont c’est la responsabilité et le devoir d’ouvrir une enquête afin de poursuivre les criminels de guerre, ne peut se dérober à sa mission.

Ni Israël ni l’armée israélienne ne doivent être au-dessus de la loi, au-dessus du Droit international ; cette loi et ce Droit ne doivent pas s’appliquer aux seuls Africains ; la Cour pénale internationale n’est pas une Cour faite exclusivement pour l’Afrique.

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